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  • Mathilde BOURDON

Entre écriture et puériculture

Ecrire quand on est maman, c'est...

Jongler entre les priorités

Ecrire quelques lignes. Entendre un petit cri. Tendre l'oreille pour savoir si bébé a perdu son doudou. Et plus un bruit...


Mettre quelques minutes à retrouver le rythme de son paragraphe. Se demander si la turbulette est assez chaude, s'il n'a pas froid. Travailler finement la mise en place de son suspens et écrire le plus vite possible avant d'être appelée.


Repenser qu'il aurait été bien de débarrasser la table avant le prochain réveil. Plier le linge et ranger les jouets...


Prendre du temps pour soi

Décider de profiter du silence, si rare, si précieux, au son des voix dans la tête et du bruit de l'imagination. Se laisser aller avant d'être à nouveau interrompue.


Se décourager de temps en temps

1h30 d'écriture, seulement quelques lignes, le réveil est pour bientôt. Sensation de ne pas avancer, d'être prise à la gorge, que le temps s'échappe, de ne pas être à la hauteur.


Suspendre le temps

Le soir, le coucher, la liberté. L'éternité nocturne qui s'ouvre, un autre espace-temps. Plus de distraction, plus de regard sur l'horloge, posséder la nuit. Choisir d'écrire, avoir le temps de s'immerger, de créer, de réinventer. Etat de flow, oublier l'heure. Puis ralentir, se relire, corriger quelques coquilles. Bailler, éteindre l'ordinateur, dormir, rêver. Se relever pour un doudou, un câlin, un chagrin...

Et recommencer demain.


Allier le goût de l'écriture à l'intensité d'une vie de maman peut sembler audacieux mais le résultat est souvent surprenant !
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