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  • Mathilde BOURDON

Je suis maman, j'écris un roman !

Ce blog est-il fait pour vous ?


Que vous soyez enceinte, autrice en devenir, déjà maman, déjà publiée, que vous hésitiez encore à donner la vie ou à vous lancer dans l'écriture d'un roman, si la parentalité et l'écriture sont des thèmes qui vous intéressent... vous êtes au bon endroit.


Ce blog est l'occasion pour moi de communiquer sur mon roman et de vous parler un peu de ma vie de maman. Deux thématiques qu'il m'est impossible de dissocier puisque c'est grâce (ou à cause) de la maternité que j'ai décidé d'écrire ce roman.


Il y a tant de choses à dire... alors, duquel de ces deux thèmes vais-je commencer à vous parler ? Faisons simple, premier arrivé, premier servi ! Comme j'écrivais bien avant de devenir maman, je vous propose de commencer par là. Voici un peu de moi et de mon rapport à l'écriture.


Bonne lecture !

 

Avant, l'écriture était un besoin viscéral

J'écrivais pour grandir

Mathilde Bourdon petite

De mes 8 à 16 ans, j'ai déversé presque quotidiennement, sur le papier, mes secrets, émotions et sensations. Petites phrases ou poésie, chanson ou contes, avec un mot ou des dizaines... j'avais besoin de conserver le moindre souvenir de mes bonheurs et de mes douleurs. Besoin d'écrire qui j'étais.


Quand les autres enfants pleuraient, parlaient ou criaient, moi j'écrivais. Décortiquer chacune de mes pensées sur le papier, c'était ma façon de m'exprimer. Au travers des mots, mes maux faisaient sens. Une fois sortis de mon esprit, je pouvais ensuite les relire à souhait, les analyser, les comprendre, les laisser reposer, les corriger ou même les effacer...


Contrairement à l'oralité, ma conscience de la vie devenait palpable et en quelque sorte maîtrisable. Et à mesure que mon vocabulaire et ma maîtrise de la langue s'étoffaient, je grandissais.


? Connaissiez-vous le pouvoir de l'écriture émotionnelle ?



Et puis... j'ai cessé d'écrire

Mathilde Bourdon autrice

Les années ont passé, les projets se sont enchaînés : des études, le grand amour, des voyages, un premier emploi, un mariage, une maison, une rénovation, une promotion... Sans m'en rendre compte, mes priorités ont changé. La vie m'a comblée mais le temps a fini par me manquer pour écrire ce que je vivais.


Mes émotions n'étant plus sur le papier, elles ont trouvé refuge en moi et se sont entassées. Les plus lumineuses me faisaient pleurer de joie, tandis que les plus noires me donnaient des crampes d'estomac. Il me fallait un exutoire simple et rapide qui s'adapte à mon rythme de vie, alors j'ai commencé à parler et à pleurer. Beaucoup et souvent. Maman, soeur, chat ou meilleure amie me servaient alors de substitut.


Mais mon esprit n'était pas dupe ! Comme il n'avait pas d'encre, il a trouvé un autre moyen de garder une trace de mes douleurs. À l'intérieur, pour faire de la place, il a choisi d'atténuer mes bonheurs. Jour après jour, je souriais moins facilement, les éclats de rire se faisaient plus rares et l'intensité des émotions positives s'atténuait. Un déséquilibre était né.


? Avez-vous déjà eu l'impression de ne pas réagir comme il le faudrait aux joies qui vous sont offertes ?


Un jour, j'ai songé à devenir Maman

Livres sur la maternité

Impossible pour moi de prendre cette décision sans être sûre d'avoir étudié toutes les répercussions liées à la maternité. J'ai énormément lu sur le sujet, je me suis renseignée, j'ai écouté, observé et... j'ai naturellement recommencé à écrire.


J'ai écrit pour comprendre d'où venaient mes blocages, mes doutes, mes angoisses. Rien de structuré, juste des pensées, comme lorsque j'étais enfant. Je déversais. Et dès les premières lignes, je me suis sentie mieux, reconnectée à celle que j'étais, celle que je suis, celle qui m'avait manqué.


Lorsque j'ai sauté le pas et choisi d'avoir un enfant, j'ai pris grand soin de moi. Durant ma grossesse, je me suis écoutée, j'ai vécu l'instant présent et savouré chaque seconde. Pour graver cette expérience magique, j'ai continué à écrire, parfois que quelques mots par-ci par-là. Dans mon ventre, il y avait encore un poids, mais ce n'était plus celui de mon mal-être, c'était mon bébé. L'équilibre était restauré.


? La maternité est-elle aussi un sujet qui vous pousse à écrire ?

 

Aujourd'hui, l'écriture est un besoin vital

enfants dans le bain

Toute naïve que j'étais, je pensais avoir trouvé la solution en couchant quelques paragraphes sur le papier. Après tout, cela fonctionnait très bien pendant ma grossesse.


Mais, au risque de tomber dans le cliché, même lorsque l'on est extrêmement bien renseigné, rien ni personne ne peut nous préparer concrètement à l'intensité émotionnelle de la maternité. Tout simplement parce que c'est impossible. Il faut la vivre pour comprendre.


Ce que j'ai compris, moi, c'est que quelques mots ne suffiraient jamais à me libérer de ce trop-plein d'hormones, d'émotions, de sensations, de perdition... Il me faudrait tout un livre pour partager l'univers parallèle dans lequel j'étais entrée en donnant la vie.


J'ai pourtant attendu, attendu... et c'est un burn-out maternel en début d'année 2021 qui m'a poussée à me soigner. Je me suis reposée, j'ai parlé et j'ai respiré. Mais au fond de moi, je connaissais le remède secret qui était le mien et le seul qui pouvait m'aider. Écrire !

Je devais écrire pour guérir.

> Vous connaissez maintenant les origines de mon roman : une expérience unique et l'écriture thérapeutique.

 

Si vous avez lu ce premier article jusqu'ici, j'imagine que c'est parce que ces thématiques vous touchent de près. Si c'est le cas, je vous souhaite la bienvenue dans mon univers où parentalité et écriture ne font plus qu'un. Dans les prochains posts, je me ferai une joie de vous expliquer comment j'ai réussi à allier mon quotidien de maman à mon besoin d'écrire. Il y aura parfois des bas, des difficultés et des erreurs, mais aussi et surtout des hauts, des victoires et des astuces. J'espère que cela vous plaira.

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